Le dressage de chien est un métier
de professionnels à part entière. Il est possible d’éduquer son chien soi-même,
mais pour cela, il faut respecter certaines règles.
On
peut distinguer 2 sortes de dressages : Ø dressage en vue d’une
bonne cohabitation du chien au sein de la famille Ø dressage en vue de faire
de l’animal un chien de travail |
Le dressage d’un chien pour le travail n’est pas une chose facile, il est très délicat, voire dangereux, de dresser un chien soi-même pour en faire un chien de travail. Ce type de dressage ne doit pas commencer avant que le chiot est atteint l’âge de 12 ou 14 mois (âge de maturité psychique pour l’animal). Ce genre de dressage devra être impérativement pris en charge par un professionnel.
Par contre, on peut, sans aucun
problème, commencer à inculquer les bases du dressage au chien à partir de 6 à
8 mois.
Ces bases comprennent :
Ø
les
exercices de rappels
Ø
la
marche à la laisse
Ø
le
rapport
Ø
l’ordre
« Pas bouger ! »
il
est préférable que le conducteur du dressage soit le maître du chien. C’est
d’ailleurs pour cela que lorsque le propriétaire du chien emmène animal à
l’obéissance, ce sont eux qui font faire les différents exercices au chien. Il
est possible de se faire former dans des écoles où les instructeurs sont dotés
d’une solide expérience. Ce sont eux qui pourront prodiguer de bons conseils au
propriétaire du chien.
Dans la pratique il n’existe pas
réellement d’âge précis à partir duquel le chien peut commencer à apprendre. Dès
sont plus jeune âge, il commence à enregistrer les informations. A partir du
moment où le chiot partage la vie de son maître il apprend une foule de choses,
tout cela grâce à son environnement.
La première règle, qui pourra être
apprise au chiot, est le fait de ne pas faire ses besoins à la maison, mais
également de ne pas mordiller les meubles. Cela pourra se faire en douceur, en
instaurant un rapport de jeu et de confiance. Cela lui permettra également de
reconnaître son maître.
Au fur et à mesure du dressage du
chien, il est indispensable de rester ferme, d’avoir de la patience et surtout
dans certains cas de la persévérance.
Les « outils » de travail
pour le dressage sont appelés plus communément :
Ø
stimuli
positif
Ø
stimuli
négatif
Les stimuli positifs correspondent, pour le chien,
aux récompenses attribuées sous forme de caresses, de gâteries et de jeux.
Tandis que les stimuli négatif
correspondent à des expériences désagréables que pourrait subir le chiot, comme
par exemple des punitions ou des petite claques.
L’usage des stimuli négatifs est
très subtil. Si ceux-ci sont mal utilisés, ils peuvent compromettre l’équilibre
du chien. Il ne faut donc pas corriger le chien sans raison et de manière trop
brutale, afin de ne pas le traumatiser et de ne pas perdre le fruit de tout le
travail déjà accompli.
On peut lui apprendre l’ordre
« assis ! » à partir de quelques mois. Pour faire cet exercice
dans de bonnes conditions, il faudra être patient et toujours donner l’ordre
sur le même ton. Si l’animal ne veut pas obéir, il faudra prendre un ton plus
ferme afin qu’il comprenne que c’est un ordre.
Le « rappel » est un
exercice indispensable pour l’obéissance. Il sera facile d’aborder cet exercice
en attirant le chien grâce a sa gamelle de nourriture ou bien avec un jeu
intéressant entre les mains. Dans un premier temps, on pourra l’appeler par son
nom et lui dire « viens ! » à partir du moment où il vient dans
notre direction.
Puis dés qu’il est arrivé vers son
maître, il faut le récompenser avec des caresses et des friandises.
Par la suite, il faudra l’appeler,
tandis qu’il est occupé à autre chose (à jouer par exemple). Sans oublier de le
récompenser, s’il obéit à l’appel.
Si par contre, on est dans le cas où
le sujet est plus indépendant ou plus âgé, faisant preuve d’entêtement et ne
réagissant pas tout de suite à l’ordre, il sera nécessaire d’utiliser une autre
méthode, qui consiste à utiliser une longue corde reliée à son collier. Lorsque
le sujet ne réagit pas à l ‘appel il suffira tout simplement de l’attirer
en tirant légèrement mais fermement sur la corde. Une fois qu’il sera venu, on
le récompensera.
Il ne faut jamais gronder un chien
qui arrive longtemps après l’appel. Car le chien relierait la punition non pas
à une chose passée (le retard par rapport à l’ordre) mais à une chose plus
récente (l’arrivé auprès de son maître). Il assimilerait donc le fait d’obéir à
l’ordre comme quelque chose de négatif. C’est donc un erreur à ne pas
commettre.
L’ordre « assis ! »
est rapidement assimilé par le chiot, qui adopte facilement cette position
naturelle. Si jamais il se montre récalcitrant, il suffira tout simplement
d’exercer une légère pression sur son postérieur avec la main pour faire
asseoir le chien.
La conduite en laisse est un exercice
fondamental pour le chiot. Il est vrai, qu’il est quelque peu désagréable qu’un
yorkshire tire comme un fou au bout de la laisse, mais avec un Rottweiler on
aura guère le choix de faire autrement que de le dresser pour ne pas tirer.
Il faut tout d’abord commencer par
habituer le chiot à porter un collier. Ensuite, il faudra emmener le chiot dans
un endroit calme et inviter le chien à suivre son maître en se tenant sur son
côté, sans jamais le dépasser. Si le chien essaie de dévier, son maître devra l’inviter
au jeu. Le fait de faire semblant d’ignorer l’erreur, permet de supprimer
celle-ci sans traumatismes pour le chiot.
Dans le cas d’un chien déjà plus
âgé, il suffira d’exercer une légère secousse sur la laisse (stimuli négatif) à
chaque fois qu’il essaiera de partir devant.
Pour ce type d’exercice il vaut
mieux utiliser un collier « étrangleur ». Celui-ci permettra
d’infliger au chien une légère punition en lui serrant le cou lorsqu’il
essaiera de tirer. Par contre le collier à clous est à éviter.
Une fois que le chien aura acquis
une maturité suffisante, il sera possible de lui enseigner la « marche à
la laisse », telle qu’elle est pratiquée dans les clubs de dressage.
Cette exercice consiste à apprendre
au chien à s’asseoir lorsque le maître interrompt sa marche. Il comporte
également le demi-tour, le chien doit toujours marcher sur le côté gauche du
maître, c’est à dire que lorsque le maître fait demi-tour le chien doit changer
de côté pour se repositionner sur le côté gauche de son maître. Il ne doit pas
également s’écarter (sous peine de se voir repris par une secousse sur la
laisse) de son maître, ni le devancer.
Une fois que le maître sera arrivé à
une bonne entente avec le chien. Il pourra passer aux mêmes exercices mais
cette fois sans la laisse. IL faudra lors des premières fois détacher le chien
très délicatement afin que celui-ci ne s’en aperçoive pas.
Lorsque l’on passe à des exercices
qui demande une plus grande précision de la part du chien, il faut prendre
garde de ne pas les faire trop durer afin de ne pas lasser le chien.
L’ordre « Couché »
consiste à faire se positionner le chien dans la même position que le sphinx
(ne pas le laisser s’allonger sur le flanc). La rapidité d’application cet
exercice est importante car on doit être capable d’arrêter le chien à n’importe
quel moment même à distance.
La phase suivante du dressage est le
« pas bouger ! ». Cet exercice consiste à garder le chien dans
la position couchée même si le maître s’éloigne de l’animal. Au début le maître
ne devra s’éloigner que de quelques pas pour habitué le chien à l’exercice (il
ne doit pas croire que le maître l’abandonne).
Le chien pourra par la suite, une
fois tous ces exercices maîtrisés sans difficultés, apprendre
« l’attaque ». Mais cela est une phase bien particulière du dressage.
Il est obligatoire que celle-ci soit effectuée par un professionnel compétent
en la matière.